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Niveau 6e[/bleu]

Double Face
A partir d’une moitié de portrait photographique donnée, les élèves de 6e ont réalisé l’autre partie grâce à un mot qu’ils ont choisi. Ainsi ‘Coulant ‘, pixélisé ’ ou encore ‘brûlé’, les élèves ont envisagé dans leurs pratiques de représenter une matière par le dessin, au trait et avec les valeurs de gris.
Par ailleurs, les 6e prennent conscience de la valeur de l’écart avec le référent, comprenant le potentiel expressif de la déformation dans une représentation bidimensionnelle.

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Niveau 5e[/mauve fonce]

La transparence
Un problème à résoudre, celui de rendre sa feuille initialement bidimensionnelle et opaque, tridimensionnelle et transparente. Ainsi, les élèves ont envisagé les pleins et les vides, donnée essentielle d’un volume. Mais aussi, ils ont pu explorer les caractéristiques du matériau pour la sculpture, souple, léger et façonnable aux grés des idées. Et enfin, les élèves se sont questionnés sur la question de la représentation de la transparence : comment donner à voir de l’immatériel, en suggérant la légèreté, l’absence, le vent ou encore le rayonnement par exemple.

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Niveau 4e[/orange fonce]

L’éternité
En partant d’une vidéo de l’ANDRA présentant le travail de Paolo Fabbri, un sémioticien ayant réalisé un projet prospectif pour prévenir des dangers de la radioactivité les générations futures, sur les temps extrêmement longs de la contamination des déchets nucléaires, les élèves de 4e ont pu également réfléchir aux moyens de transmettre un message pour l’éternité. La sculpture étant le message, les élèves se sont questionnés sur la forme et la valeur symbolique de leurs travaux. En évitant les stéréotypes culturels au maximum, les 4e ont pris conscience que le sens d’un signe par le langage des formes peut traverser le temps.

[saumon]Image 4
Niveau 3e[/saumon]

L’espace du dessin
Les élèves de 3e ont réalisé des dessins avec du scotch noir sur les murs des couloirs de collège, en explorant plusieurs leviers créatifs. D’une part, il était nécessaire d’optimiser son travail pour qu’il puisse se déployer sur un mur, support inhabituel pour eux, mais aussi d’envisager comment tirer parti de la réserve (autrement les vides) pour suggérer des formes en cassant l’orthogonalité des traits de scotch par la courbe. Mais aussi, les élèves ont choisi un espace spécifique, comprenant que l’espace peut également être le moteur de la création, appelant des formes et des idées ou encore en utilisant les caractéristiques de l’espace pour faire plus en faisant moins. Enfin, les élèves ont exploré le graphisme du trait, en ayant également la possibilité d’intervenir sur l’épaisseur du scotch pour générer des variations.